lundi

Fando y Lis d'Arrabal. Grecia



Fando y Lis


F.Arrabal






Estefania Marmagelou




Atenas


Grecia


"Theatro tou Panikou" (teatro de panico) grupo del arte .




Representaciones, a partir de Diciembre de 2010 a Atenas.




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Teatro "Beton 7"


(que esta en la calle Pidnas, numero 7 en la ciudad Votanikos en Atenas.)


El telefono del teatro es
+30 210 75 12 625






cViernes,Sabado y Domingo


desde el 3 hasta 26 de Diciembre


a las 21.30.




Fando-Lisandros Spetsieris,


Lis- Estefania Marmagelu,


Namur- Eugenia Papazeodoru,


Mitaro- Elisavet Lubardia,


Toso- Tasos Tziviskos




//Traducrores: Lia Jamilozori, Estefania Marmagelu




// Director : Lisandros Spetsieris //




Musica: Vasilis Konstantinakos, Giannis Perisios, Giorgos Matulas

Teatro de panico

dimanche

PIC NIC (Arrabal) Los Goliardos . México




"... presentan LOS GOLIARDOS... El mundo, la guerra, el individuo, el poder, la familia y la muerte se combinan en un espectáculo genial, absurdo, trágico, escandaloso donde cualquier semejanza con la realidad no será pura coincidencia ¿Qué es la guerra hoy en día? ¿Dónde se libran las batallas? ¿A miles de kilómetros de distancia, o en nuestro propio barrio, en nuestra casa, en el interior de nosotros mismos?
Esta obra cuenta con el apoyo del FONDO NACIONAL DE LAS ARTES y PROTEATRO.


Ficha técnico artística:


Obra: PIC-NIC





















Este espectáculo forma parte del evento: Festival de Teatro para Adultos

samedi

"Fando y Lis" de F.Arrabal. Argentina.





















"Fando y Lis"







de Fernando Arrabal














El Avispero


















Actúan:



fando - Juan Becerra



lis - Andrea Gentili



namur - Virginia Martínez



mitaro - Laura Villaflor



toso - Leandro Martínez



Dirección / Puesta en escena: Rosita Yunes



Escenografía / Vestuario: Sobretabla



Diseño Lumínico / Gráfica: Martinez Villaflor



Asistencia Dirección / Técnica: Marta Sisterna






Agustín Moya



Virginia Martínez,







Laura Villaflor y







Leandro Martínez














Elenco: Sobretabla










Fotografía: Leandro Martínez






Dirección: Rosa Yunes

jeudi

O Arquiteto e o Imperador da Assíria. F.Arrabal São Paulo


O Arquiteto e o Imperador da Assíria. (L`Architecte ET L`Emperor d`Assyrie)


de Fernando Arrabal
TRADUTOR: Leila Ribeiro e Ivan Albuquerque

Companhia Quase Nada

RESPONSÁVEL PELA COMPANHIA: Guto Mendonça


DIRETOR: Sergio Lessa

INTÉRPRETES: Guto Mendonça e Gerson Almoster


TEATRO Centro da Terra
São Paulo

&


Santos, Campinas e Piracicaba

Il castello dei clandestini de F.Arrabal . Viviana Piccolo


Viviana Piccolo

vous invite à

"Il castello dei clandestini"

di Fernando Arrabal »


Paola Cardarelli,

Cristiana Pisani


Al castello di Monselice


mercredi

PIC NIC (F.Arrabal) Norvége


Fernando ARRABAL


PIQUE NIQUE EN CAMPAGNE


NORVEGE

Le NORDISKA TEATERFORLAGET



La troupe norvégienne


Le Royken Videregaende Steinerskole


en langue norvégienne,

Directrice : Ellen Lysne

mardi

"Róbame un billoncito" de Fernando Arrabal.Mulhouse



"Róbame un billoncito"
de Fernando Arrabal
Amphithéâtre Weiss -
Campus Illberg -
Mulhouse
Théâtre :
"Róbame un billoncito"
de Fernando Arrabal
pièce de théâtre en espagnol *
***
"Las Guiris"
troupe de théâtre hispanique
de l'Université de Haute Alsace

mercredi

VIVA LA VUVUZELA... panique... surréaliste... pataphysique... anarchiste... hérétique... rebelle...


VIVA LA VUVUZELA... panique... surréaliste... pataphysique... anarchiste... hérétique... rebelle... VIVA EL TEATRO



So Foot, avril MMX:
Fernando Arrabal et le football sont-ils compatibles? J’ai joué au foot à l’école. Comme gardien de but. Je me suis rendu populaire pour une réaction inattendue. Et très sage. L’attaquant arrivait vers moi avec le ballon et je lui ai crié de s’arrêter. Avec tellement de conviction que le buteur s’est arrêté net .

Qu’est-ce qui vous plaît dans le football? J’adore le football. C’est le passé qui revient. Pendant 90 minutes. C’est Lautréamont. Avec sa charmante inexactitude. C’est long : pas fractionné en pilules comme « les quatre sports » américains. L’ancienne Europe exhibe encore le vieux football. Le football c’est le sport des catacombes. J’en raffole : c’est un jeu de hasard. Et de confusion. Digne de Rabelais. Malgré tout cela le résultat passionne. C’est un jeu philosophique. Il pose la question de la valeur des choses. On n’a jamais déterminé le rapport entre ce qu’on voit dans le stade et le score. Le Bayern de Munich un jour a terminé avec huit joueurs ; et gagné 6-1 ; quelque chose comme ça. J’aimerais réunir une dizaine de grands spécialistes du foot devant un écran vidéo. On verrait un match (méconnu) dans son intégralité. On ne supprimerait que les buts. On demanderait de juger ce match. Sans connaître le résultat final. Les avis seraient loufoques et contradictoires. Le foot est proche de Socrate (l’ancêtre) : nous savons que nous ne savons rien. Les entraîneurs et les« assis » (voir Rimbaud) des fédérations sont des abrutis. Ils devraient communiquer en burqa.
Vous ne faites donc pas confiance à l’analyse des entraîneurs…? Les footbolleurs joueraient infinitement mieux sans entraîneur. A l’époque de la Révolution française Philidor, le compositeur [et par ailleurs champion d’échecs] a dit : “Le Roi (c’est-à-dire l’’entraîneur de football) , quelle importance ? Le pion (le joueur) est l’âme du jeu…” Il faut supprimer cette excroissance que sont les entraîneurs. Ce sont des fanatiques. Des caporaux. Qu’est-ce que ça signifie être entraîneur? L’entraîneur, c’est le guignol d’une farce. ça ne devrait pas exister. Il y a une loi du foot : « quand on change d’entraîneur, on gagne dans la semaine ». Obviously. Le type, à peine arrivé, ne s’est pas encore lavé les dents, n’a jamais parlé avec les joueurs… et son équipe gagne le match. Bien sûr : en réalité, on n’a aucun besoin de ce fantôme. Je rêve d’un football moderne. Anarchiste. Sans entraîneur.

Comment dès lors gérer les egos individuels ? L’’entraîneur est une création d’un homme très intelligent et érudit. Staline. Un monstre… mais très cultivé. C’est lui qui a créé cela. Il aimait le football. Il ne pouvait laisser un club de foot entre les mains des propriétaires : des capitalistes. Ni entre les mains des footballeurs, trop poètes ; trop merveilleusement fous. Il fallait un homme du parti ; à poigne. Un apparatchik fidèle aux ordres et au goulag. Et il a créé l’entraîneur. (Il a aussi créé le metteur en scène de théâtre pour remplacer l’ancien souffleur). Quel besoin? Disons la vérité: les entraîneurs, ce sont des gardes-chiourme. Des flics. Des inquisiteurs. J’ai appris que l’un d’eux a interdit à un joueur d’aimer une femme. C’est délirant! De quoi se mêle-t-il? C’est un ayatollah. Regardez, on a une preuve encore plus comique. Un entraîneur hollandais a pris l’équipe de Corée. Il voyait « ses » joueurs une fois par trimestre. Il ne parlait pas un mot de coréen. Conséquence : l’équipe a fait un parcours sensationnel. Du coup, il a été nommé entraîneur de Russie. Avec des traducteurs et beaucoup de présence cette fois-ci. Résultat : une équipe truffée de grands joueurs s’est fait éliminer par… la Slovénie. Pour quelle raison vire-t-on un entraîneur? Pour quelles raisons le prend-on ? C’est une triste comédie de boulevard . Dans la tauromachie, il y a le cabestro. C’est l’animal châtré qui empêche le taureau d’être un taureau. Eh bien l’entraîneur, c’est un cabestro.

Êtes-vous partisan d’une démocratie interne au groupe, comme autrefois avec Socrate? Parfois, les meilleurs joueurs (c’est-à dire les plus rebelles) se réunissent dans le dos de l’’entraîneur. C’est très bien et jouissif. Mais il faut faire attention qu’on ne finisse pas par avoir un espion : un cabestrito. Le Real Madrid ne peut fonctionner si on n’élimine pas ces deux cabestritos : le très mauvais gardien du but, Casillas, et Raúl. Il faut les envoyer à l’équipe de Trifouillis-les-Oies en 17ème division. Raúl a empêché d’engager Villa et a mis à la porte Schuster, le meilleur entraîneur qu’il y ait eu au Real. Schuster, très précisément, n’était pas entraîneur : c’était une star du kabuki . Il était fantastique, le meilleur de tous les entraîneurs du monde. Ils l’ont mis à la porte, évidemment. Il faut virer les types qui sont à la tête de tous ces clubs. Les équipes doivent être la propriété des joueurs. Putains d’administrateurs. Ou alors faire comme les Russes, acheter les clubs… comme des danseuses. Mais n’y mettre jamais les pieds.

Pour autant, Abramovich paye quand même un entraîneur pour faire le boulot… Les riches sont des crétins chanceux. Ils se rendent, donc, bien compte que la richesse est un coup de hasard. Alors il veulent maintenir les règles de ce hasard qui leur a mis l’argent dans la poche sans aucun mérite. Par superstition. C’est leur acte de soumission, de contrition. Et comme ils ont la trouille que les règles du hasard se retournent contre eux ils n’osent pas faire la révolution. Moi, je suis pour la révolution. A mort. Permanente. Systématique.


Pourquoi y aurait-il moins de hasard dans l’anarchie ? Moi, je suis pour le Bakounine du foot. Mais attention, l’anarchie n’est viable que si elle ne réussit pas. L’anarchie est bonne comme opposition. Mais si elle réussissait, ce seraient les boxeurs, les types les plus forts physiquement et les proxénètes qui prendraient le pouvoir.


Avez-vous un avis sur Raymond Domenech? C’est un cabestro, comme les autres. En 98, le cabestro d’alors était complètement châtré. Au plus profond de lui-même. Je pense qu’il ne savait pas pisser. Ou froid, alors. Peut-être avait-il un problème de prostate. Les messieurs cachent ça en général. Pour sa réussite il aurait dû être content d’être châtré. Puisqu’il a eu le plus grand bonheur pour un minus de son espèce: la presse l’avait condamné, totalement. A juste titre. Le résultat fut génial pour l’équipe de France. La presse l’avait mis tellement en boîte qu’il n’osait plus rien dire. Rien foutre. Formidable: il n’y avait ni idées, ni plan , ni stratégie, ni directives…. Résultat : la France championne du monde. Normal. A la fin il a balancé, au bord des larmes, un truc comme : “la presse était tellement méchante avec moi”. Alors que c’est justement la presse qui a fait gagner l’équipe: elle avait réussi a éliminer toute autorité d’un semblable cabestro. Les joueurs étaient libres. Poètes paniques! Créateurs pataphysiques ! Ils avaient à se référer à personne. J’attends qu’il se passe la même chose avec Domenech. Mais il tient le coup. Il faudrait qu’il se décourage comme Jacquet. Et tremble de peur. Et ne dise plus rien aux joueurs. Le nirvâna pour les amateurs de foot.
En 1998, les joueurs ont pris leurs responsabilités… Il y avait des conquistadors. Des anars que ne se laissaient pas marcher sur les bottes. Il y avait, par exemple, Zidane… un pirate… Zidane… un fauve.. une bête sauvage. Le plus méchant des joueurs. Un exemple : son coup de tête… bestial… Plein de fois il a fait des trucs comme ça. Il entrait dans les stades comme drogué à la kétamine. Ou quelque chose comme ça. Il était extrêmement brutal. Avec des pattes de danseuse étoile. Il ne se retenait plus! Il n’avait pas de cabestro pour le tenir. C’est pour ça qu’il jouait si bien. Il était poète, comme Villon . Dans un match d’une telle importance, donner ce coup voulait dire qu’il fallait vaincre ou mourir. Il était saoul. Il était fou. C’était le légionnaire à l’assaut de la Pléïade. Plein de fois il a fait des choses semblables… C’était grave. Eh oui : il ne jouait jamais à touche pipi. Avec Cantona il formait la bande à Bonot de la désobéissance. C’étaient les jumeaux Baudelaire de l’insoumission. C’est Blanc qui était ridicule en 98. Heureusement qu’il a été expulsé pour jouer la finale. J’étais très content. Dans l’équipe, toujours à lécher le cul des richards ; ce fut un cabestrito qui à Bordeaux est devenu un vrai cabestro… Des crétins veulent que Blanc remplace Domenech. Aller de Charybde en Scylla (Sortir de GuateMala pour aller à GuatePire). Mais c’est quoi Blanc? Comme son nom l’indique. C’est de l’eau avec de Seltz. Tout ça, c’est le principe de Peter : ces types sont là pour arriver à leur incompétence. C’est le mieux qu’ils puissent faire.


Vous êtes né en Espagne et vivez en France depuis de longues années. Qu’est -ce que la vie en France vous a appris du football? Lors des cent dernières années, il y a eu Moscou à l’époque de Staline; Bauhaus au moment de la création de l’avant-garde; New York avec Warhol et les beatniks… Mais ce qui est extraordinaire et mystérieux, c’est que les mouvements les plus rénovateurs (surréalisme, panique, pataphysique, mathématiques de Bourbaki etc, etc.) se soient créés tous ici. à Paris. Pourquoi suis-je le dramaturge vivant le plus joué au monde ? D’abord parce que je bénéficie de la mort de mes collègues, mais aussi parce que je suis à Paris. Et que seul le théâtre d’avant-garde (créé ici) traverse les frontières. Et par qui est fait ce théâtre d’avant-garde ? Par un Irlandais qui s’appelle Beckett, un Roumain qui s’appelle Ionesco… par un Espagnol qui s’appelle Arrabal, Dans le foot, lorsque la France a décidé de faire une équipe multi-pool (qui offusque Monsieur Frêche), tout le monde a suivi son exemple. Et tout le monde s’est ouvert à l’autre, à l’exilé, à l’émigrant. L’autre jour, lors de l’aller d’Inter-Chelsea, on a pu voir l’influence de la France. Il y avait deux Anglais dans l’équipe de Chelsea et un seul Italien à l’Inter de dix-neuf ans. Inter-Chelsea, ce fut formidable : Voltaire à l’écoute de Diderot…

Le football peut-il pour autant s’envisager dans un rapport droite-gauche? L’argent conduit les joueurs à parfois se trahir. Pour autant, beaucoup d’entre eux restent anticonformistes. Alors ils brûlent leur argent, et c’est très bien. Il faut dépenser l’argent lorsqu’on est jeune. L’argent est fait pour être brûlé. Le jeter par les fenêtres c’est éblouissant. Pourquoi le garder? C’est ridicule. Et malsain. Le Real Madrid, c’est un anachronisme financier. Eux, ils achètent ce qui coûte le plus cher. Bling-bling. Leur Casillas et leur Raúl (comme les misérables dirigeants de ce club) cachent leur argent et ferment leur coffre à triple tour. Ce son des fourmis contre-nature qui ne savent pas chanter, ni mourir d’amour. Cristiano Ronaldo est un joueur de New Mexico qui veut faire croire qu’il est Portugais. Il joue au foot européen comme si c’était du billard américain. C’est un beau mec, qui roule des épaules pour seulement qu’Hollywood le remarque. Il s’est trompé de métier. Je le verrais plutôt comme maquereau dans un bordel. Ou marine en Afghanistan. Son nom ne lui a pas été donné par son père en hommage au mythique joueur brésilien mais en référence au nom du Président réac des Etats-Unis. … Mais putain , pourquoi les joueurs disparaissent-ils ? Comme, Chinchounda… heu, non, Chimbonda : il est la réincarnation de Ben Barek, mais en défense. Dans cette équipe des Blackburn Rovers, il y a aussi Steven NZonzi, un jeune Français qui joue comme les anges…

Ce sera lui, la traditionnelle surprise de la sélection de Raymond Domenech pour la coupe du monde? Ah non, non, il n’est pas capable de ça, Domenech. Il n’est pas au courant du foot. Lorsqu’il voyage il ne visite que des sex-shops au viagra king-side. D’ailleurs, d’où il se place, dans le trou, il ne peut voir les parties. Il ne s’intéresse qu’à sa femme. Les histoires d’amour c’est l’obsession des cabestros. Dans l’équipe de France a été éliminé le plus grand joueur de tous, beaucoup plus grand que Platini. C’était Larios. Un Don Juan à crampons. Platini, par vengeance, l’a mis sur la liste noire . Larios est devenu milliardaire. Ecarté des stades il est devenu agent de joueurs. Désormais, il gagne un fric fou. Mais il n’a plus le pouvoir de rentrer dans le circuit. Ces histoires, ce sont des choses capitales au foot hélas. L’équipe de France est finie depuis que Domenech a la haine de Giuly. Tout ce qui évoque Giuly est mis à la porte de l’équipe. Des dizaines de joueurs : à la trappe. Les uns parce que sont amis de Giuly. Les autres parce qu’ils lui ressemblent physiquement. Les autres encore parce qu’ils se coiffent comme lui.… C’est un équipe handicapée. Dégringolée. Cette rumeur c’est peut-être faux, mais ça ne change rien. Pour Domenech, c’est très grave. C’est le médecin de son honneur ; Plutôt le chirurgien. [Calderón de la Barca] Sa dulcinée, c’est la jeune femme, c’est la beauté… Lui se voit comme un vieux monsieur. Face à un rival de l’âge de sa fille, de sa belle. C’est la catastrophe. Le big-bang . Les décisions sont prises en fonction de Giuly. C’est nauséabond qu’après l’incident il n’ait jamais été appelé en équipe de France.

Le couple Denise-Domenech, ça vous intéresse? On dirait que Denise est toujours dans un jakuzi. En réalité comme la femme de Klossowski elle ne s’appelle pas Denise , mais « Roberte se soir ». Quelle acte insolite d’écouter Domenech parler de sa compagne le jour J à l’heure H. Surtout dans le milieu si masculin qu’est le foot. Il n’y a presque pas d’homosexualité aux échecs, comme au foot. En ce qui concerne le jeu d’échecs, on a même créé une règle,“Pièce touchée, pièce jouée”. Puisque chaque pièce est comme un phallus, on ne peut pas toucher le phallus de son rival. Au football. C’est pire ? … Une équipe de France avec la moitié des joueurs gays, ce serait réjouissant Les non-homosexuels dans le foot occupent trop de place. ça devient indécent. Il faut une autre distribution pour contrebalancer le type de Montpellier…

Vous qui n’aimez pas la confusion, le Mondial sud-africain ne doit pas vous inspirer?… Viva la Vuvuzela. La coupe du monde ça peut être tragique ou merveilleux. Mais sera un moment significatif dans l’histoire de la modernité. Evidemment tous veulent gagner. L’Espagne a trouvé la parade: ils ont mis un vieillard, là, complètement irresponsable, qui s’appelle Del Bosque. Encore plus nul qu’Aragonès. Qui en outre , était raciste. Del Bosque n’a aucune autorité. Je crois que, grâce à ça l’équipe d’Espagne peut faire un triomphe : Son atout : avoir un non-entraîneur. L’Espagne a toujours eu des entraîneurs hors du commun. Au championnat du monde au Japon il y avait un farfelu nommé CaMacho. Les mauvais langues l’appelaient SeptMachos. Houellebecq et moi étions fascinés par son extrême nervosité. Il n’arrêtais pas des donner les ordres contradictoires et incompréhensibles typiques d’un cabestro. Mais en sautant sur place : « que l’ailier droit joue collé à son gardien de but », « que le défenseur ne s’éloigne pas du drapeau du corner du rival » etc. Il arrivait avec une chemise impeccable. Et cinq minutes plus tard… c’était Avatar sans lunettes mais avec odorat. La sueur de ses aixelles coulait à vitesse grand V. Au bout c’était du tachisme avec une puanteur qu’arrivait jusqu’à notre salon. Au Barça, Guardiola c’est la catastrophe à la puissance exponentielle. Il est arrivé dans une équipe de nains mutants : la meilleure du monde. Mais il a agi en cabestro : Il a mit Eto à la porte. Il faut être crétin pour se défaire d’un attaquant génial comme Eto. Par quoi il le remplace ? Par le plus soft des avant-centre du monde. Un géant suédois mou comme la guimauve. Un grand mal gaulé. Un type à qui il faudrait une armure… (Zlatan Ibrahimovic, ndlr). Du coup, même Henri ne joue plus bien.

Guardiola, les joueurs du Barça sont tous de son côté… Evidemment. Ce ne sont pas des kamikazes. Les hommes d’affaires qui les conseillent ont peur des cabestros. D’ailleurs les joueurs, on les empêche de sortir la nuit. Vous croyez que c’est normal? Alors eux, évidemment, ils se réunissent en cachette avec des copines philosophes ou alchimistes pour faire des messes basses et des parties hautes. Dès que les cabestros le savent ils mordent comme des chiens policiers. Ils voudraient que leurs joueurs portent des ceintures de chasteté. Ils prétendent que c’est mauvais pour le match, alors que scientifiquement il a été démontré qu’une explosion de sperme, c’est magnifique, ça vaut de la kétamine. –

Propos recueillis par Brieux Férot.

A lire : Avec le Chinois Yue Minjun Arrabal vient d’écrire le livre le plus grand : de 61 Kg. (record du monde) ; Clitoris, traduit en 36 langues et dialectes, collection éditée par Le Renard Pâle ; Mon idolâtrée felatrice (idem) voir youtube ; Rendez-vous à Zanzibar, correspondance «en double aveugle» avec Patrice Trigano, Éditions de la Différence (Paris, 2010).

lundi

"Pique-nique" d'Arrabal. Riga, Latvia


THEATRE GROUP ESTEPATAS


... translating to Latvian and staging


Arrabal's "Pique-nique"


at the theatre group ESTEPATAS


Riga,


Latvia.


"... we have beloved the play very much and the performance seems to be a success, according to the audience and reviews...

...It has also been asked to participate at some international festivals..."


Liena Galeja

Director of the Theatre Group ESTEPATAS


Producer Mr.Ojars Stepens

dimanche

El Arquitecto y el Emperador de Asiria, Arrabal. VENEZUELA


"... Para celebrar sus 15 años de Actividad Artística el Grupo Séptimo Piso nos conduce al Teatro del Pánico de Fernando Arrabal con la obra “El arquitecto y el emperador de Asiria”... El Grupo Teatral Séptimo Piso, hoy por hoy, uno de los grupos más prestigiosos del teatro venezolano, bajo la inagotable dirección de Dairo Piñeres, se ha dispuesto botar la casa por la ventana, celebrando sus 15 años de actividad artística y lo harán con lo que más los apasiona hacer: Hacer Teatro...en la sala ... Celarg. “El arquitecto y el emperador de Asiria” nos conduce al magistral Teatro del Pánico de Fernando Arrabal... un autor de un teatro genial, brutal, sorprendente y gozosamente provocador. Un provocador dramatúrgico donde la chatarra de nuestras sociedades “avanzadas” se carboniza en la pista festiva de una revolución permanente. Es probablemente el único autor en haber llevado tan lejos la irrisión. Gozosamente lúdica, rebelde y bohemia, su obra es el síndrome de nuestra época de alambradas: una forma de mantenerse alerta. En “El arquitecto y el emperador de Asiria”, la acción narra la llegada de un personaje civilizado –tras un accidente aéreo- a una isla y su encuentro con el único habitante de ella, un salvaje que ni siquiera habla. Fernando Arrabal nos presenta una obra llena de diálogos surrealistas, llevándonos a un mundo irreal, una isla perdida y aislada a la que llamó Asiría, donde sus personajes igual de perdidos y aislados, pasan el tiempo jugando a ser otros, nunca llegando a ser verdaderamente alguien y a la vez siendo muchos, la lucha constante del hombre debatiéndose entre lo que quisiera ser y lo que es, el hombre en busca de dios y de si mismo, tratando de ocultar su interés por la aprobación de los demás, huyendo de una pesadilla, evadiendo su realidad y anhelando un sueño, algo mítico, inmortal y fantástico.
“El arquitecto y el emperador de Asiria”: con las actuaciones Moisés Berroterán y Luis Vicente González. El vestuario y el concepto escenográfico recaen en Carlos Díaz..dirección de Dairo Piñeres y la Producción de Carlos Chacón..."

... Arrabal... Visconti...y Juan Ros...


Mensaje de Juan Ros Pánico:
"....Arrabal y Visconti han sido los primeros en brindar, a su manera, por el primer aniversario de Mundo Pánico de Juan Ros... . Tú puedes brindar, a tu manera, con un dibujo, un poema, una canción, una foto, o un comentario en http://www.mundopanico.com/ ..."

mardi

“Heresy and Rebellion”... Prague ... F. Arrabal … Nobel Prize-winners, Gao Xingjian, Herta Muller and Derek Walcott... Claire Legendre...










… Tuesday, 8 June 17.00 Fernando Arrabal at the Cervantes Institute; Prague

… Wednesday, 9 June 13.00 signing: Fernando Arrabal Michael March Big Ben…

18.00 Conversation: “Rebellion” Gao Xingjian, Fernando Arrabal, H.M. Enzensberger Denis Molčanov (moderator) in French translation: Czech English

… Thursday, 10 June … Fernando Arrabal in Czech English in Spanish translation: Czech English

…etc …

«…excitement is growing among literature fans in the Czech capital … with an attention-grabbing theme – “Heresy and Rebellion” … three Nobel Prize-winners – Gao Xingjian, Herta Muller and Derek Walcott. – and top writers Hans Magnus Enzensberger and Fernando Arrabal… Michael March told the Prague Post: “It chose us. All writers are outsiders and heretics…”

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Conversation entre Claire Legendre & Fernando Arrabal ,

Claire Legendre, romancière, Grasset www.clairelegendre.net , [traduction Jovanka Sotolova www.iliteratura.cz ]




Claire Legendre.- En tant qu'expatriée, j'aimerais que vous m'expliquiez ce que signifie ce mot que vous utilisez pour définir votre situation d'auteur espagnol vivant en France depuis 1955 "desterrado"?



Fernando Arrabal.- En espagnol desterrado signifie "banni". J'emploie le mot dans le sens d'expatrié et non d’exilé . Je ne suis pas rivé à un lieu. Je n'ai pas de racines, mais des jambes. La boue est la poussière de l’eau, la cendre, celle du feu, et ‘el destierro’, celle de l’éternel retour. Avec mon planeur virtuel… l’avenir… déjà !



C. L.-Vous avez écrit en français nombre de vos oeuvres, est-ce que ça fait une différence, de ne pas écrire toujours dans sa langue maternelle? Et si oui, de quel ordre?



F.A.- Le français est moins souple, moins ambigu que l'espagnol. Je suis forcé de réfléchir pour parvenir à rendre une sorte d’« incomplétude », en français. Vive Gödel ! Viva Adelita ! Sinon, il n'y aurait pas de "confusion panique" : donc de vie dans l'écriture. Mais on peut léviter avec son seul petit doigt.



C. L.-Votre film Viva la muerte a été projeté à Prague ces jours-ci, dans le cadre du Festival des écrivains. C'est un film qui a marqué son époque et qui est aujourd'hui "culte" pour toute une génération de cinéphiles. Quel a été son accueil à sa sortie? Est-ce que c'est un film sur l'histoire (la Guerre d'Espagne n'est pas seulement une toile de fond, mais c'est en grande partie le sujet du film) ou bien est-ce surtout pour vous une oeuvre intime? Votre propre enfance y est très présente. On a l'impression que vous avez su conserver une grâce, de tendresse qui est propre au regard des enfants. Quelque chose qui est à la fois naïf et ludique, et qui cohabite étrangement avec votre lucidité implacable sur l'histoire (à la fois politique et familiale). C'est peut-être ce qui fait la force poétique de votre oeuvre. Considérez vous aujourd'hui que ce film est autobiographique?



F.A.- Oui , Viva la muerte est un film en grande partie autobiographique. C'est peut-être pour cela qu'il touche le public presque un demi-siècle après sa réalisation. [On peut traire des poules. On le peut, mais il faut chasser les poussins.] J'y ai mis tout. Je me suis empalé. C'est un film viscéral, qui tente d'exprimer l'organique, la brutalité du réel quotidien et historique. Sympathiques fanatiques ! Qu’en serait-il de la vie et de la polémique sans eux? Viva est une oeuvre intime, liée à l'histoire dans la quelle ma propre enfance s'est déroulée. Je devrais porter un tablier cloué avec des bistouris et pour casquette, un bonsaï enraciné dans ma cervelle. C'est la petite histoire vécue dans la grande. Le film a été bien accueilli. Est-il devenu, comme on le prétend, un film « culte »? Quel mystère ! Un critique a même prononcé le nom de Rimbaud en prétendant que je le dépassais. L'Espagne a empêché qu'il soit en compétition au festival de Cannes. Je n’ai pas encore (comme les trolleybus et surtout les tanks) des pattes d’oie et des rides dans la mémoire.



C. L.-A Prague je croise souvent, dans la rue ou dans le métro, un homme et une femme paralytique. L'ensemble de leurs affaires est attaché au fauteuil roulant. L'homme pousse le fauteuil, la femme fait la manche. Je connais votre pièce Fando et Lis depuis que je suis toute petite, mais il ne m'était jamais venu à l'esprit que c'était un couple de SDF. Il a fallu ce couple pragois pour que je m'en rende compte. Il me semble que la dimension sociale est finalement absente de votre théâtre, pas parce que vous n'en parlez pas, mais parce que vous la transcendez sans cesse. Un peu comme dans La Strada de Fellini, ou chez Beckett, sauf que chez Beckett on parle de clochards métaphysiques... Chez vous, on voit simplement un homme et une femme. Leur dénuement est une matière poétique. Pour vous, qui sont Fando et Lis? Leur condition sociale a-t-elle une importance?



F.A.- Fando et Lis sont des marginaux. Ils ne connaissent pas l’immortalité d’expérience. (Ils voudraient -soyons poètes!- extraire le jambon des glands sans passer par le cochon.) Ils se retrouvent seuls face à face, malgré l'intervention des hommes aux parapluies. Nus face à leurs sentiments. Ils se demandent : « Que puis-je savoir d’elle (delui)? Que dois-je faire ? Que m’est-il permis d’espérer avant d’arriver à Tar ?»



C. L.- Votre pièce Claudel et Kafka fait se rencontrer, après leur mort, les deux auteurs. Kafka rappelle à Claudel qu'ils se sont déjà croisés à Prague en 1910, et en 1914. Est-ce que cette rencontre est probable? Vous êtes je crois venu à Prague sur les traces des deux auteurs, qu'y avez-vous cherché?



F.A.- Cette rencontre a eu lieu. A Prague, j'ai surtout cherché le souvenir de Kafka. Son corps s’ouvrait [et le mien] comme une grande baie vitrée … il allait prendre froid et devenir tuberculeux. La gymnastique s’imposait. C’était le Golgotha à l’envers. Nous sommes sans chemise et sans pantalon, mais à nos pieds le mille-pattes inquisiteur à cache-col, pour éviter les croche-pattes, avance avec ses cent yeux.



C. L.- Que représentent Kafka et Claudel pour vous? Kafka est-il une référence? Et Claudel? Que ce soit son catholicisme, sa bourgeoisie, son conflit avec Artaud et les surréalistes, sa responsabilité dans l'enfermement de sa soeur... tout me pousse à imaginer qu'il ne peut pas vous plaire. Que pensez-vous de son théâtre?



F.A.- J’ai lu Kafka à 18 ans en Espagne , et ce fut une révélation. J'ai écrit une pièce entière, « le Labyrinthe », en hommage à son œuvre. Curieusement il s'est trouvé que la réalité a rejoint la fiction. J'ai appris que mon père avait tenté de se suicider dans les mêmes lieux que l'un des personnages: dans des latrines. Malheureusement je suis imperméable au théâtre de Claudel. Je n’ai pas été éduqué dans les écoles du parti. L'homme m'est antipathique ; surtout en sachant comment il a agi envers sa soeur. Sa Nadja. Il a dansé le French Cancan sur ma tête. Masculinement. ça pue. Quand il lève ses jambes, du pétrole tombe sur moi.



C. L.- Une question que m'a posée une prof de lettres il y a dix ans : qu'est-ce que c'est que le théâtre panique? Emprunte-t-il à Jarry? A Artaud? D'ailleurs revendique-t-il un héritage?



F.A.- Le théâtre panique... N'importe qui peut se dire panique. Il porte la marque de la confusion de la vie, de son amoralité, du hasard. [« La confusa » pièce perdue de Cervantes.] De l'incandescence. Hérite-t-il d’Artaud sans le connaître ? Il pose les questions : « Qu’est-ce que l’être ? Qu’est-ce qui me sépare du néant ? » Ce qui précéda le “ Big Bang”, me donne-t-il le vertige ? Toute beauté est endormie. C’est mon chapeau pour le bal de la Reine d’Alice.



C. L.- En préambule de votre pièce "Claudel et Kafka", vous donnez deux types d'indications scéniques :
a) modeste et moderne sans ‘machinerie’: dans ce cas seuls comptent le
talent des acteurs et celui du metteur en scène.
b) gigantesque, grandiose. Effets de scènes incessants, tels des nuages en
formation, des arcs-en-ciel giratoires, des firmaments lancés à la vitesse
de la lumière ou ... de l’escargot, etc.

Vous êtes un des auteurs dont les pièces sont le plus montées à travers le monde. Notez-vous des différences entre les manières qu'ont ces deux mondes du théâtre d'interpréter vos oeuvres? Y-a-t-il des clivages? Des contre-sens?



F.A.- J'aime l’austérité et la profusion , dans la mise en scène de mes pièces. J'aime spontanément le baroque qui marie les contraires. Cependant, j'ai vu des spectacles inoubliables joués avec du papier Kraft, des bouts de ficelles. Malheureusement très souvent, surtout en ce qui concerne Fando et Lis qui est joué constamment , si les acteurs ne trouvent pas le ton juste , le résultat est pénible . Il y a de grandes disparités dans les représentations. Le pire c'est si les acteurs veulent faire "du Arrabal", s'agitent hystériquement , crient , se roulent sur scène etc ; Je n’y peux rien : je porte « mon œuvre » sur mon visage écrite avec mes rides, et mon drapeau invisible sur la grande cicatrice-balafre de ma poitrine. L’art consiste-t-il à dissimuler l’art? (ars celare artem). Pour l’école buissonnière, je m’échappe par les toits



C. L.- Dans Viva la Muerte on voit le petit Fando jouer avec un petit théâtre "de poche" qu'il s'est construit, comme une maison de poupées. Vous êtes un Maître d'Echecs, je n'ai pu m'empêcher d'y voir une relation. Voyez-vous un lien, une continuité, entre le théâtre et les échecs, ces deux terrains de jeu qui sont les vôtres?



F.A.- J’essaie de cerner la richesse et l'ambiguïté de la vie. En lui donnant un cadre aussi précis que l'imposent les règles du jeu d'échecs. Bobby Fischer avait dit, avant de sombrer dans le délire, que les échecs , ce n’est pas comme la vie , c'est la vie… La mienne n’est qu’une petite putain qui se laisse aller à des débordements quand je rêve la nuit. Elles sont si heureuses, les pinces à linge, sans dimanches ni vacances ! On ne les ennuie jamais ; pas comme les singes au zoo ou les dramaturges [ces ancêtres en voie de disparition], avec des prix et des cajoleries.



C. L.- Vos oeuvres reviennent régulièrement, non seulement sur la guerre d'Espagne, mais aussi sur la disparition de votre père, Fernando Arrabal Ruiz, cet homme qui enterrait vos pieds dans le sable, sur la plage de Melilla ( Baal Babylone, Viva la Muerte, Porté Disparu, Le Grand Cérémonial, etc...) le grand absent qui semble être devenu dans votre oeuvre une sorte de héros mythique. Est-ce que c'est cela écrire? Inventer une mythologie, pour combler les vides du réel?



F.A.- Oui, pour moi mon père est une sorte de héros mythique. L’étoile polaire. Je ne sais pas si écrire comble les vides du réel, du moins, il permet de le supporter. Et sans Viagra pour cheval. Ni kétamine pour irrécuperable. Mais pour me suicider d’ici… j’ai le vertige.



C. L.- Vous avez fait un film sur Jorge Luis Borges en 1998, pouvez-vous nous dire quelle est la place de Borges dans votre Panthéon? Quels sont les autres auteurs dont l'oeuvre a été déterminante pour vous?



F.A.- J'ai connu Borges, qui me qualifiait d'auteur "africain" , puisque je suis né à Melilla. Il occupe une place de choix dans mon Panthéon, par son acuité intellectuelle mais aussi par sa générosité tranquille et son humour. Dans mon Panthéon figurent aussi Dostoïevski, Lewis Caroll, Kafka , Beckett ... Et des narcissiques séduits par l’amour-propre



C. L.- Vous êtes invité à Prague dans le cadre du Festival des Ecrivains, pour parler notamment autour de "la rebellion". Votre père a été condamné en Espagne pour rebellion militaire. Vous avez été emprisonné pour vos écrits. A votre procès ont témoigné les plus grands écrivains. Récemment vous avez témoigné en France au procès de votre ami Michel Houellebecq. La rebellion est-elle pour vous constitutive de la création? Vous sentez-vous l'héritier de votre père à travers vos écrits?



F.A.- La rébellion n'est pas seulement constitutive de la création mais de la vie. Je voudrais savoir lutter contre les "autorités" mais aussi contre moi-même. La rébellion peut devenir la règle, souvent à peu de frais. Existe-t-il une frontière entre le flacon et son verre? Entre le normal et l’anormal ? Qui pourrait la fixer ? L’anomalie est-elle anormale ?



C. L.-Votre dernière pièce "L'Adieu aux dinosaures" qui a été jouée à Belgrade il y a peu, est à la fois un chant d'amour magnifique et une oraison funèbre. Le couple semble demeurer le seul espace possible, au sein de la société absurde, cruelle, des dinosaures (dont quelques-uns sont reconnaissables...) Vous semblez à la fois porter un regard très désenchanté sur le monde, mais conserver une foi absolue dans l'amour. L'amour est-il inaccessible aux dinosaures? Ou bien ne parvient-il pas à les transformer en autre chose? Quel est le secret?



F.A.- Je suis désespéré mais je fais un acte de foi dans l'amour au sens large du terme. Comme Socrate , je recherche l'amour de l'amour. Sans illusions... Un pari pascalien, s’appuyant sur des lois de probabilités. …Le diable, jaloux de ma danse, me tente. Les dinosaures ont toujours été là et ne sont pas près de disparaître. En volant, ils entrent à toute allure dans mes différentes cellules. SOS !



Claire Legendre & Fernando Arrabal , le 2-VI-MMX ('vulgaris'), 16 Merdre 137 de l’ E. 'P., « Nativité de S. Donatien. A. François».

dimanche

Torre de Arrabal - Agosto em BRASIL











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Torre de Arrabal - Agosto em Salvador



Marcelle Pamponet

Fernando Arrabal é um dos ícones do Teatro do Absurdo, o último sobrevivente dos avatares da modernidade, que são, segundo ele mesmo: o Surrealismo, a Patafísica e o Pânico. Colega de “absurdistas” como Beckett, Ionesco e Genet. Exímio enxadrista, com uma vasta obra literária, teatral e cinematográfica, é o dramaturgo vivo mais encenado da atualidade.

Em agosto de 2010 acontece, em Salvador, o evento Torre de Arrabal. Um projeto onde as linguagens do teatro, cinema e artes visuais, se encontram para dialogar sobre a arte do dramaturgo espanhol Fernando Arrabal.
Comemorando os 78 anos do autor, Torre de Arrabal engloba a apresentação do espetáculo Torre de Babel, no Teatro Martim Gonçalves, uma instalação de artes visuais sobre o dramaturgo, a apresentação de um documentário do diretor baiano Fernando Beléns sobre Arrabal e a exibição do longa-metragem Irei como um cavalo louco, de direção de Fernando Arrabal.

...
Por um Cerimonial de Teatro



O teatro é acima de tudo uma cerimônia, uma festa, da qual fazem parte o sagrado e o sacrilégio, o erotismo e o misticismo, a morte e a vida.
Eu sonho com um teatro onde o humor e a poesia, a fascinação e o pânico serão apenas um. O rito teatral se transformará, portanto, em uma "opera mundi", como os fantasmas de Don Quixote ou os pesadelos de Alice no País das Maravilhas.

...

vendredi

Fernando Arrabal, Noam Chomsky, TV... "S. Donatien A. François"


Fernando Arrabal, Noam Chomsky, TV: el lunes 31 de mayo. Programa presentado por Frederic Taddéï, en directo como de costumbre a las diez y media de la noche, "Ce soir ou jamais"; avant-veille de la "Nativ de S. Donatien A. François" = 16 Merdre, 137 [calandrier pataphysique].Photo de Christèle Jacob.

Fernando Arrabal, Noam Chomsky, TV: "Ce soir ou jamais" lundi (31 mai). Présentée comme d’habitude par Frédéric Taddéï, en direct à partir de 22h50; avant-veille de la "Nativ de S. Donatien A. François" = 16 Merdre, 137 [calandrier pataphysique].Photo de Christèle Jacob.


Fernando Arrabal, Noam Chomsky, TV: on monday the 31th of May, hosted by Frederic Taddéï, as per usual live, starting at 10:30 p.m., "Ce soir ou jamais"; avant-veille de la "Nativ de S. Donatien A. François" = 16 Merdre, 137 [calandrier pataphysique].Photo de Christèle Jacob.

jeudi

Arrabal "ícone da literatura contemporânea"


http://www.youtube.com/watch?v=Ls-HT7GP-6o


O programa Entrelinhas entrevista um... ícone da literatura contemporânea: o escritor, dramaturgo e cineasta espanhol Fernando Arrabal. Identificado com o surrealismo, contemporâneo de Eugène Ionesco e de artistas como Pablo Picasso e Joan Miró, ele fala de seu processo criativo, dos períodos turbulentos da ditadura franquista (quando suas peças foram proibidas na Espanha) e de seu convívio com Samuel Beckett. Na entrevista, Arrabal também responde a perguntas feitas especialmente para o Entrelinhas pelos diretores teatrais Antonio Januzelli e Cristiane Paoli-Quito.

mercredi

"Róbame un billoncito" de Fernando Arrabal


"Róbame un billoncito"


de Fernando Arrabal

Amphithéâtre Weiss -


Campus Illberg -


Mulhouse

Théâtre :


"Róbame un billoncito" de Fernando Arrabal

pièce de théâtre en espagnol

*


"Las Guiris"


troupe de théâtre hispanique


de l'Université de Haute Alsace

mardi

Una Tortuga llamada Dostoievsky de F.Arrabal Belo Horizonte. Brasil








Isabel Jimenez: Productora Cultural

Brasil
Minas Gerais : Provincia

Belo Horizonte : ciudad

El grupo se llama "Reviu a Volta" ( 18 años de
existencia).


Una Tortuga llamada Dostoievsky

de F.Arrabal

EN BRASILEIRO


[F.Arrabal ha dado su autorizacion y su bendicion plenipotenciaria]

Louise Bourgeois ùltimo testimonio filmado...FArrabal...NY.












http://www.youtube.com/watch?v=VxSr-vPkv5M&NR=1
LOUISE BOURGEOIS se voit décerner le prix de la grande Gidouille par Fernando Arrabal. Elle est nommée "Commandeur exquis", 'Arrangeuse du monde' par le Collège de 'Pataphysique. New York . Film de Christèle Jacob

***

http://youtube.com/watch?v=IYiNEnfKNpE


LOUISE BOURGEOIS REMISE de la Grande Gidouille par Fernando Arrabal. 29 sept. Film de Xavier Pasturel.



... 'La Grande Gidouille' procure-t-elle sa dernière joie à L.B. avant qu'elle s'envole vers le grand soleil? ["...contrairement à l'émotion la géomètrie ne nous déçoit jamais..."]. Sur la photo, à sa gauche, L.B. a sa cannette de soda (d'habitude un 'coca') chauffée au bain-marie. "Arrangeuse du monde exquise", elle va la boire, avec une paille.

***

http://www.youtube.com/watch?v=VxSr-vPkv5M&NR=1
LOUISE BOURGEOIS is awarded of the Order of The Giant Gidouille by Fernando Arrabal. She is also appointed to "Exquisite Commander", "World Straightner" by the College of 'Pataphisics. New York. Film by Christèle Jacob.

http://youtube.com/watch?v=IYiNEnfKNpE
LOUISE BOURGEOIS: AWARD of The Giant Gidouille by Fernando Arrabal. Film by Xavier Pasturel.


... Is 'The Giant Gidouille' going to give to L.B her last joy before she takes off towards the great sun? ("...on the opposite of geometry, the emotion never deceives us..."). In the picture, on her left, L.B. holds her pop soda can (usually a 'coke') heated in a double boiler."Exquisite World Straightner", she is going to drink it, helped by a straw.

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http://www.youtube.com/watch?v=VxSr-vPkv5M&NR=1
LOUISE BOURGEOIS recibió la Orden de la Grande Gidouille por Fernando Arrabal. Fue nombrada "Comendadora Exquisita", 'Arregladora del Mundo' por el Collège de 'Pataphysique. New York. Film de Christèle Jacob

http://youtube.com/watch?v=IYiNEnfKNpE
LOUISE BOURGEOIS: Entrega de la Grande Gidouille por Fernando Arrabal. Film de Xavier Pasturel.

... 'La Grande Gidouille' ¿dio a LB su última alegría antes de que emprendiera el vuelo hacia el gran sol? ["...contrariamente a la emoción la geometría no nos decepciona jamás..."]. En la foto, a su izquierda, L.B. tiene su lata de soda (generalmente una 'coca') calentada al baño María. La “arregladora del mundo” la beberá con una paja…