La Vénerie accueille Fernando Arrabal
Lundi 11 octobre à partir de 17h30 à
l'Espace Delvaux
Projections, entretien avec Oliver Lecomte,
et tournoi d’échecs
...Arrabal a réalisé sept longs-métrages. Il a publié une centaine de pièces de théâtre, quatorze romans, huit cents livres de poésie,
plusieurs essais et sa célèbre Lettre au général Franco du vivant du dictateur. Son théâtre complet est publié en de nombreuses
langues (en deux volumes de plus de deux mille pages).
(…)
Il est co-fondateur du mouvement Panique avec Roland Topor et Alejandro Jodorowsky et Transcendant Satrape du Collège de
Pataphysique depuis 1990. Lors du dernier demi-siècle quarante personnalités ont reçu cette distinction, parmi lesquelles :
Marcel Duchamp, Eugène Ionesco, Man Ray, Boris Vian, Dario Fo, Umberto Eco et Jean Baudrillard. Ami d'Andy Warhol et de
Tristan Tzara, il a passé trois années au groupe surréaliste d'André Breton : Mel Gussow l'a considéré comme l'unique survivant
des trois avatars de la modernité.
(…)
Dans son enfance il a souffert de la mystérieuse disparition de son père, condamné à mort par le régime de Franco, puis évadé
en 1941. A cause de ce traumatisme, comme l'a écrit le Prix Nobel Vicente Aleixandre, la connaissance qu'apporte Arrabal est
teintée d'une lumière morale qui réside dans la matière même de son art.
Extraits de Wikipédia- l’Encyclopédie libre
17h30
Partie d’échecs
Tournoi amical avec des cinéastes et gens de théâtre belges
19h
Viva la Muerte (France, Tunisie ; 1971 ; 87’)
De Fernando Arrabal
Avec Nuria Espert, Anouk Ferjac, Victor Garcia
Ce n’est pas un film qui fait plaisir: si on peut rire par moments c’est d’un rire nerveux et un peu malsain, face à l’absurdité de
certaines scènes ou au sentiment de répulsion qu’on peut ressentir. Son action se passe en Espagne – une Espagne fasciste
contrôlée par l’armée, où l’on exécute sommairement les dissidents et où l’on met des muselières aux cueilleurs de raisins pour
ne pas qu’ils les mangent. Le régime franquiste, s’il n’est évoqué qu’en toile de fond, reste un des moteurs du récit et sans doute
un des traumatismes du réalisateur, qui signait ici son premier long métrage.
21h
Arrabal, cinéaste panique (France ; 52’ ; 2008)
Film documentaire de Ramon Suarez Avec Alain Bashung, Henry Chapier, Nuria Espert, Alejandro Jodorowsky, Bernard-Henri Lévy
Nous ne voulions pas de hiérarchie, pas de pape, pas d'exclusion. Tout le monde peut être panique, ou ne plus l'être. Nous ne
voulions pas une morale, mais toutes les morales.
F. Arrabal
Pratique de la provocation (happenings, animations), affirmation de l'individualité, pouvoir absolu du jeu comme moyen de
communication et d'exorcisation, option délibérée pour la dérision et l'utopie : telles semblent être les données essentielles
de l'attitude panique, déjà apparues dans l'ensemble de dessins Panic ?, publiés par Roland Topor (1965, San Francisco) et
définies dans l'ouvrage Le Panique, paru en 1973 à Paris par les soins communs de Topor, Arrabal et Jodorowsky.
22h
Entretien avec Olivier Lecomte
...Arrabal a réalisé sept longs-métrages. Il a publié une centaine de pièces de théâtre, quatorze romans, huit cents livres de poésie,
plusieurs essais et sa célèbre Lettre au général Franco du vivant du dictateur. Son théâtre complet est publié en de nombreuses
langues (en deux volumes de plus de deux mille pages).
(…)
Il est co-fondateur du mouvement Panique avec Roland Topor et Alejandro Jodorowsky et Transcendant Satrape du Collège de
Pataphysique depuis 1990. Lors du dernier demi-siècle quarante personnalités ont reçu cette distinction, parmi lesquelles :
Marcel Duchamp, Eugène Ionesco, Man Ray, Boris Vian, Dario Fo, Umberto Eco et Jean Baudrillard. Ami d'Andy Warhol et de
Tristan Tzara, il a passé trois années au groupe surréaliste d'André Breton : Mel Gussow l'a considéré comme l'unique survivant
des trois avatars de la modernité.
(…)
Dans son enfance il a souffert de la mystérieuse disparition de son père, condamné à mort par le régime de Franco, puis évadé
en 1941. A cause de ce traumatisme, comme l'a écrit le Prix Nobel Vicente Aleixandre, la connaissance qu'apporte Arrabal est
teintée d'une lumière morale qui réside dans la matière même de son art.
Extraits de Wikipédia- l’Encyclopédie libre
17h30
Partie d’échecs
Tournoi amical avec des cinéastes et gens de théâtre belges
19h
Viva la Muerte (France, Tunisie ; 1971 ; 87’)
De Fernando Arrabal
Avec Nuria Espert, Anouk Ferjac, Victor Garcia
Ce n’est pas un film qui fait plaisir: si on peut rire par moments c’est d’un rire nerveux et un peu malsain, face à l’absurdité de
certaines scènes ou au sentiment de répulsion qu’on peut ressentir. Son action se passe en Espagne – une Espagne fasciste
contrôlée par l’armée, où l’on exécute sommairement les dissidents et où l’on met des muselières aux cueilleurs de raisins pour
ne pas qu’ils les mangent. Le régime franquiste, s’il n’est évoqué qu’en toile de fond, reste un des moteurs du récit et sans doute
un des traumatismes du réalisateur, qui signait ici son premier long métrage.
21h
Arrabal, cinéaste panique (France ; 52’ ; 2008)
Film documentaire de Ramon Suarez Avec Alain Bashung, Henry Chapier, Nuria Espert, Alejandro Jodorowsky, Bernard-Henri Lévy
Nous ne voulions pas de hiérarchie, pas de pape, pas d'exclusion. Tout le monde peut être panique, ou ne plus l'être. Nous ne
voulions pas une morale, mais toutes les morales.
F. Arrabal
Pratique de la provocation (happenings, animations), affirmation de l'individualité, pouvoir absolu du jeu comme moyen de
communication et d'exorcisation, option délibérée pour la dérision et l'utopie : telles semblent être les données essentielles
de l'attitude panique, déjà apparues dans l'ensemble de dessins Panic ?, publiés par Roland Topor (1965, San Francisco) et
définies dans l'ouvrage Le Panique, paru en 1973 à Paris par les soins communs de Topor, Arrabal et Jodorowsky.
22h
Entretien avec Olivier Lecomte